Un beurre généreusement réparateur
Ucuuba. Derrière ce nom aux consonances tropicales se cache une petite graine rouge vermillon recélant une quantité exceptionnelle de corps gras. Citroléo, en propose un beurre issu des amandes (81-88%) et de l’écorce (12-19%). Celui-ci se distingue par une concentration élevée en acide myristique (67 à 73%) – acide gras saturé naturellement présent notamment dans les produits laitiers ou l’huile de coco – équilibrée par de l’acide laurique (14 à 17%). Sa texture rigide, de couleur caramel, présente un toucher, doux et sec. Sur la peau, il s’absorbe facilement et laisse une odeur légèrement boisée.
Ses premières utilisations cosmétiques portent sur des applications essentiellement réparatrices. Au Brésil, Natura en a fait une collection au sein de la gamme Ukua. Aux Etats Unis c’est un actif capillaire chez Shea Moisture . Mais, pour la petite perle rouge de l’Amazone, le monde à conquérir est encore vaste !
Faire rhymer sourcing et biodiversité
L’arbre, l’un des plus grands de l’Amazone, est natif des régions humides ou inondées, sa présence pouvant s’étendre jusqu’au Maranhao et au Pernambuco. Son nom vient de la langue des indiens Tupi et signifie « arbre à beurre ». Souvent désigné sous les noms d’ucuuba du cerrado ou ucuuba rouge, l’arbre peut atteindre 30 m de haut et appartient à la famille des Myristicaceae, la même famille que la noix de muscade. Comme d’autres espèces, l’Ucuuba a été surexploité pour son bois. La valorisation de ses fruits se présentent donc comme une alternative écologique permettant aux communautés locales de développer leurs revenus tout en préservant la biodiversité de leur milieu naturel.
Citroléo qui s’est distingué ces dernières années par la mise en place de filières responsables et durables de candeia pour la production d’alpha bisabolol naturel, travaille désormais à la mise en place d’une filière Ucuuba de qualité dans la région de Para au Brésil.
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