Stress oxydatif, délipidation, inflammation, dommages de l’ADN, diminution de l’activité mitochondriale… Les effets délétères d’une exposition mal maîtrisée aux UV se jouent sur plusieurs plans et doivent s’envisager de façon systémique. Parce que les filtres ne sont pas toujours bien appliqués par les consommateurs ou parce que l’on pourrait souhaiter en diminuer la concentration, il convient de compléter les dispositifs de protection solaire par des actifs capables de renforcer les systèmes naturels de défense de la peau. Idéalement, et dans l’optique de formules courtes et cohérentes, ceux-ci agissent eux-mêmes à plusieurs niveaux. C’est dans cette perspective que nous avons sélectionné des actifs naturels, souvent biomimétiques et toujours multifonctionnels.
Activer la photo-réactivation de l’ADN
Les altérations de l’ADN induites par l’exposition aux UV sont évidemment au cœur de la problématique. Mise au point par Barnet,
Photosomes V est une Photolyase exprimée par une algue bleue utilisant l’énergie lumineuse à la fois pour la photosynthèse et pour réparer immédiatement les dommages causés par les UV sur son ADN. Elle a en effet la propriété de se lier aux Dimères de Cyclobutane de Pyrimidine (CPD) et de les réparer lors d’un process appelé photo-réactivation. Pour optimiser son efficacité, cette photolyase est protégée et vectorisée jusqu’au noyau cellulaire grâce à une technologie de liposome intelligent.
Le pouvoir réparateur de
Photosomes V sur les CPD induit par une exposition aux UV a été objectivé par un test ex vivo. Un test in vivo a confirmé dès 0,5 % sa capacité à augmenter la résilience de la peau aux UV en réduisant la production de MMP’1.
Protéger l’activité mitochondriale
Complexe exclusif à base d’alfalfa,
Chloroplastim a été développé pour protéger l’ADN mitochondriale des effets délétères des UV en activant les thiorédoxines et en réduisant la formation des dimères de thymine. Liposoluble, il est parfaitement adapté à la formulation de soins solaires. Relipidant et promoteur d’éclat, il soutient la jeunesse d’une peau radieuse de santé.
Développer la résilience des cellules
Bactérie existant sur terre depuis plus de 2 milliards d’années,
Deinococcus radiodurans est connue pour sa résistance hors du commun aux conditions extrêmes et en particulier aux formes de radiations les plus intenses. En se fondant sur son expertise dans le domaine de la fermentation, Labio a mis au point
The First, un actif basé sur un procédé breveté permettant de maximiser la production de caroténoïdes incolores par
Deinococcus radiodurans.
Une première série d’études a permis de valider in vitro un certain nombre de propriétés attendues de l’extrait : protection contre la lumière bleue, action antioxydante, anti-inflammatoire, éclaircissante ou réparatrice des dommages de l’ADN.
Des tests cliniques attestent de bienfaits visibles avec une réduction des rides sur plusieurs zones clés du visage (jusqu’à moins 29 % en 4 semaines) et un effet de diminution immédiate de la température de la peau (en moyenne de 2,9 °C).
Revisiter les antioxydants
Que ce soit en revisitant les pouvoirs du romarin (
Rosamox) ou en boostant les propriétés de la vitamine C (
IntenCfy), nous aimons tout particulièrement les antioxydants qui jouent les actifs à 360°.
Concentré en ergothionéine,
IntenCfy booste les pouvoirs antioxydants et éclaircissants de la vitamine C. Actif à part entière, il a été testé sur un large spectre de propriétés : protection de la mitochondrie, bouclier anti-ozone, préservation de l’intégrité de l’ADN vis-à-vis des UVA, réduction des MMP-1…
Liposoluble,
Rosamox est un extrait de feuilles de romarin standardisé en index OSI. Testé sur kératinocytes après exposition UVB, il réduit la production de radicaux libres, inhibe l’activité des médiateurs de l’inflammation IL6, IL8. Des tests ont également montré ses propriétés anti-glycation et sa capacité à diminuer la production de MMP’s.
Les matières cosmétiques font souvent sens bien au-delà de leurs fonctions.
